Manifestation du 23 novembre 2019
COMMUNIQUE DE PRESSE
Communiqué d’un ancien mineur, agent de maîtrise, responsable des travaux au fond de la mine Amélie, Joseph Else et d’un ancien travailleur de Stocamine chargé du stockage des déchets au fond de la mine Joseph Else.
Cette situation (où le dramatique le dispute au ridicule) est le résultat du travail de l’exploitant et de l’administration qui le contrôle.
En effet, depuis l’incendie du bloc 15 il y a 17 ans, que de temps perdu et d’argent public gaspillé. Il est scandaleux pour nous de découvrir qu’un groupe d’anciens camarades est descendu sans la présence de membres de la Commission de Suivi des travaux de déstockage, qui n’a ni été informée et encore moins convoquée.
A la création du site STOCAMINE de nombreux mineurs ont accepté de stocker les déchets et d’affronter le risque chimique tout comme d’autres mineurs ont accepté et réalisé le déstockage des déchets mercuriels en l’occurrence et qui sont prêts demain à continuer ce travail. La conclusion des sages, en soi, est respectable, mais nous y opposons l’absence de considération de la protection de la nappe phréatique et surtout l’avenir des générations futures.
En croyant protéger les mineurs d’un accident, ils acceptent l’empoisonnement de leur descendance.
Pour information : Messieurs HAMERLA et LAPP sont consultants DREAL et ne sont plus délégués mineurs. Ils dénoncent le risque de tenue des terrains alors qu’ils les ont eux-mêmes creusés quand ils étaient salariés des MDPA et que les responsables d’alors ont décidé pour des raisons de meilleure pureté de sel de déneigement de creuser des blocs deux mètres plus bas que prévu. Lors d’une réunion à la Préfecture, j’ai dit à l’exploitant que ce changement de niveau du toit de moins de 23 mètres (toit très solide) à moins 25 mètres se fait au détriment de la sécurité. Ce sont ces deux mètres, comme le montre l’image numéro trois, du reportage du 27.06.2019, qui représentent le plus grand danger pour le déstockage.
Concernant l’ennoyage : N’oublions pas que durant l’exploitation minière, l’eau d’infiltration des puits a été journellement pompée au jour. Depuis l’arrêt de l’exploitation de la potasse et le remblayage des puits, il n’y a plus de pompage.
Nous savons, et les experts sont unanimes, que les vides miniers seront ennoyés bien avant que les terrains ne soient compactés. D’ailleurs les MDPA viennent de réaliser un deuxième puits de contrôle de l’ennoyage à Pulversheim puisque le premier puits de contrôle de Richwiller ne donne pas les résultats escomptés.
Le temps joue contre nous. Il s’agit d’une course contre la montre qui profite au « fossoyeur des
générations futures ».
Cette situation nécessite de la part des Autorités de l’Etat une déclaration de SITUATION
D’URGENCE afin de raccourcir les délais administratifs et permettre le déstockage immédiat de ce poison mortel.
Que ceux qui n’acceptent pas d’assumer ce devoir rendent leur tablier.
Pour le Collectif DESTOCAMINE : Jean-Pierre HECHT et Etienne CHAMIK, 28/06/2019
Contact : 06.34.50.82.22
Réactions suite au jugement du Tribunal administratif de Strasbourg rejetant l'annulation de l'arrêté du préfet de mars 2017 autorisant le stockage illimité, le scandale continue !
Signez la pétition STOCAMINE : Halte à la bombe à retardement !
Stocamine : la bombe à retardement ! - C à Vous - 05/02/2019
Petite rectification (de taille) : il s'agit de 44 000 tonnes de déchets hautement toxiques et non pas de 40 tonnes...
L"étude du BRGM, diligentée par le ministre Hulot, conclue pourtant que
le déstockage total est encore faisable !
Mais cela demande du courage politique et une vision au long terme de la responsabilité présente, qualités qui font visiblement défaut à nos gouvernants d'un autre temps...
Déclaration remise au Ministre F.de RUGY le 1 février 2019
Nous Alsaciens, sommes encore sous le choc de l’annonce en CSS Stocamine du 21 janvier 2019 de votre décision qui semble clore le dossier. Cette décision unilatérale, si importante pour nous, prise sans jamais avoir entendu ni la population ni les associations ni nos élus, vous déshonore ainsi que ce gouvernement qui pourtant prône l’écoute des citoyens en lançant « le grand débat ».
Nous sommes offensés par le mépris affiché pour les Alsaciens et les riverains européens du Rhin dont l’air, le sol et l’eau risquent la pollution. La nappe phréatique la plus importante d’Europe pourtant déjà polluée ne mérite pas le rajout d’une saumure contenant de l’arsenic, du mercure, de métaux lourds et autres, avec un effet cocktail dont personne aujourd’hui ne peux mesurer l’ampleur.
Laisser 42000 tonnes de déchets industriels les plus dangereux dans le fond de la mine à Wittelsheim en les confinant par 150 000 m3 de béton est un scandale écologique dont vous et le gouvernement serez comptable pour les générations futures.
Le dernier rapport du BRGM pour sa partie indépendante des ex MDPA, démontre la faisabilité d’un déstockage total en 8,5 ans moyennant la mise en œuvre de conditions de travail plus optimales et l’embauche de personnel. Lorsque nous avons entendu cela nous attendions une décision plus courageuse de la part du ministre de l’écologie.
Nous sommes très inquiets des conséquences de l’injection prochaine de 150 000 m3 de béton dont nous ne connaissons pas la composition exacte à ce jour.
Le principe de précaution pourtant inscrit dans notre constitution est bafoué
et vous en serez comptable.
Le grand nombre de personnes qui ont répondu à l’appel du collectif Destocamine lors de la réunion publique du 24.01.2019, témoigne de l’inquiétude de la population pour ce problème de gestion de déchets et du risque de pollution qui en découle.
Les participants ont pu exprimer leur vive indignation face à cette décision du ministre de l’écologie privilégiant l’enfouissement définitif au lieu de procéder au déstockage, réclamé par les élus locaux, recommandé unanimement par les députés et dont la faisabilité a été confirmée par l’étude du BRGM.
Les conclusions de cette étude du BRGM, commanditée par Nicolas Hulot, précisent que le site se dégrade inexorablement (du fait de l’ennoyage inéluctable par la saumure et la convergence des galeries) et que le temps qui passe rend les opérations plus périlleuses.
En clair, il faudrait entamer le déstockage sans tarder pour éviter les complications liées aux affaissements, infiltrations de saumure, corrosion des fûts et éventration des ballots.
C’est donc une urgence, d’autant plus que les procédures administratives (appels d’offre, autorisations, etc.) sont relativement longues avant le démarrage des opérations.
Malgré ce caractère d’urgence, le ministre de Rugy opte délibérément pour l’attentisme : ne rien faire et laisser le site se détériorer tout en réalisant de coûteuses expérimentations pour satisfaire l’intrépide curiosité d’anciens ingénieurs des mines d’une part et l’avidité (cupidité ?) des lobbies du béton auxquels le gouvernement semble vouloir promettre de grosses commandes assorties de juteux profits aux frais des modestes contribuables…
Face à cette attitude irresponsable, l’engagement citoyen sera le moteur essentiel pour faire respecter la démocratie ainsi que nos droits à vivre dans une nature préservée, avec une attention particulière pour la nappe phréatique et la ressource essentielle que constitue cette réserve d’eau, aujourd’hui, mais aussi pour les générations futures.
Le ministre De RUGY ordonne l'enfouissement définitif des 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques dans le sous-sol alsacien...
Stocamine dans l'actualité sur France Culture le 21 octobre 2018 dans l'émission "De Cause à Effet", le magazine de l'environnement : "Le bourbier Stocamine" en présence de Bruno Fuchs, député, Marcos Buser, expert géologue, Alain Rollet liqudateur de Stocamine
Un nouvel espoir oui ! mais pas une victoire en soi....
22 mars 2018
Journée mondiale de l’eau
Nombreuses sont les communes qui affichent ostensiblement et avec une fierté toute légitime leurs engagements en faveur du cadre de vie et de l’environnement.
Ainsi le label « village fleuri » récompense les communes qui valorisent leur patrimoine naturel tout en améliorant le cadre de vie de ses habitants : espaces verts, parterres fleuris, géraniums aux balcons… Wittelsheim arbore fièrement ce label.
De la même façon, le label « commune nature zéro pesticide » et ses libellules, initié par l’agence de bassin Rhin Meuse pour « préserver la qualité de la ressource eau », fleurit un peu partout dans notre région. Et c’est tant mieux.
Développer le tourisme est également un objectif louable pour les communes. Ainsi Wittelsheim bénéficie de l’attrait de la route touristique de la potasse patronnée par M2A.
Valoriser son patrimoine naturel et bâti, accueillir de nouveaux habitants par une offre immobilière de qualité, attirer de nouvelles entreprises sont les ambitions louables de toute collectivité.
En dévoilant aujourd’hui le nouveau label distinguant Wittelsheim, le collectif Destocamine lance un ultime cri d’alarme aux élus et aux habitants de la commune.
Pouvez- vous accepter cette tache indélébile que laissera à jamais la décharge chimique de Stocamine dans votre commune ?
Acceptez- vous que votre patrimoine naturel soit à jamais souillé ?
Pouvez- vous tolérer que votre patrimoine immobilier acquis parfois au prix de gros efforts, soit irrémédiablement dévalorisé ?
Quel sera l’attrait de Wittelsheim pour de nouveaux futurs arrivants une fois ces milliers de tonnes de poison définitivement enfouis dans le sous- sol de la commune ?
S’il est remarquable qu’un groupement de douze élus ( députés, sénateurs ,conseillers régionaux et départementaux, maires) a décidé de prendre les choses en mains sous la houlette du maire de Wittelsheim, ils ne devront pas se contenter de discours pour éviter à la commune de Wittelsheim, à l’agglomération mulhousienne, au département du Haut-Rhin, à l’Alsace toute entière, cette distinction infamante !
Bure poubelle nucléaire, Wittelsheim poubelle chimique,
le Grand-Est est décidément bien mal loti !
"Stocamine, l'écologie au fond du puits" dans "Létincelle" le 05/03/2018
Stocamine-Cigeo, on prend les mêmes pinocchios et on recommence... Ce coup-ci l'histoire de la réversibilité ne prendra plus ! La preuve en images
Stocamine : des promesses d’Etat enfouies sous les déchets toxiques dans LIBERATION du 28/02/2018
2018 verra-t-elle enfin la mobilisation unifiée de nos élus ?
L'union sacrée réussira-t-elle à contrer la décision gouvernementale ?
« En étroite collaboration avec Fabian Jordan,
Président de Mulhouse Alsace Agglomération, et avec le soutien des grands élus du territoire, Yves Goepfert, Maire de Wittelsheim a pris l’initiative de constituer un groupement d’élus locaux
dont il se charge d’être le coordinateur.
Ce groupement se fera l’écho des interrogations légitimes de notre population et sera en capacité d’apporter des éléments de précision sur ce dossier.
Le collectif Destocamine et ses nombreux supporters attendent des actes et des résultats.
Nous ne nous en laisserons pas conter !
Les membres de ce groupement d’élus fondateurs sont à ce jour :
Raphaël SCHELLENBERGER, Député du Haut-Rhin, 4ème circonscription
Bruno FUCHS, Député du Haut-Rhin, 6ème circonscription
Jean ROTTNER, Président du Conseil régional du Grand Est
Brigitte KLINKERT, Présidente du Conseil Départemental du Haut-Rhin
Fabian JORDAN, Président de Mulhouse Alsace Agglomération
Antoine HOME, Maire de Wittenheim
Yves GOEPFERT, Maire de Wittelsheim »
L'APRONA (Observatoire de la nappe d'Alsace) et la Région GRAND EST publient le rapport ERMES sur l'état de la nappe phréatique d'Alsace, édifiant !
Pour un moratoire sur les coulées de béton !
Vous pouvez également signer la cyberaction qui a pour objectif d'interpeller vos élus. Elle sera adressée à M. Hulot, à M. De Rugy, à votre député, vos sénateurs et euro députés.
En lui écrivant, nous voudrions être fixés sur un point précis : approuve-t-il, ou non, ce qu'il faut bien appeler un coup de force préparé par les MDPA/Stocamine.
Tout en alertant la population et les élus sur ce qui se trame, nous voulons savoir si l'appareil d'Etat et son premier responsable organisent et cautionnent le coup de force qui consisterait à couler au plus vite du béton au fond de la mine afin d'empêcher à jamais l'accès aux déchets ultimes. Car c'est bien ce qui se trame, comme le montrent plusieurs indices concordants. Les auteurs de cette tactique retorse, voudraient ainsi rendre immédiatement inopérantes les démarches - juridique et parlementaire - engagées par ceux qui veulent éviter la pollution de la nappe phréatique.
C'est pour contrer ce projet démocratiquement et écologiquement destructeur que le collectif Déstocamine mettra tout en œuvre pour obtenir la dé
A l'appel du Collectif Destocamine, élus, représentants de Greenpeace, du Cadr et quelques 200 citoyens soucieux de leur avenir, étaient réunis le 9 septembre 2017 devant Stocamine.
Tous s'étaient rassemblés pour exiger de l'Etat et de Nicolas Hulot le déstockage de la totalité des déchets menaçant la nappe phréatique rhénane.
S'exprimant au nom du Collectif et d'Alsace Nature, l'avocat François Zind a plaidé pour une annulation de l'arrêté préfectoral autorisant l'enfouissement définitif de plus de 42000 tonnes de déchets chimiques toxiques. Il a relevé toutes les incohérences, approximations et erreurs manifestes du dossier présenté par l'exploitant et les services de l'Etat. Il a insisté sur la partialité de l'Etat, à la fois juge et partie dans cette affaire.
Les élus, tous bords confondus, représentant les différentes collectivités territoriales, ont réaffirmé l'exigence d'un retrait total des déchets et appelé le ministre à respecter leur avis. (M. Homé représentant M2A, Mme M-F. Vallat et M. P.Vogt pour le conseil départemental 68, M. J-P. Omeyer au nom du Conseil Régional Grand Est).
Ils ont dénoncé le déni de démocratie de l'administration qui, malgré 98% d'avis défavorables lors de l'enquête publique, refuse de reconsidérer sa décision de l'enfouissement définitif.
Au nom du député B.Fuchs (Majorité présidentielle), Mme Gaertner a dit l'engagement de ce dernier de contacter le ministre Hulot pour l'inviter à reconsidérer sa décision.
M. le député Schellenberger (LR) a promis de créer une commission parlementaire chargée de ré-étudier le dossier. (Espérons qu'il saura se montrer plus persuasif que son prédécesseur Michel Sordi alors que le temps presse et qu'une commission est longue à mettre en place...)
Le représentant d'EELV Philippe Aullen, a lu un message de soutien du député européen Yannick Jadot.
L'objectif du Collectif et de ce rassemblement, 15 ans après l'incendie du 10 septembre 2002, était de rappeler au gouvernement que l'indignation des citoyens et de leurs représentants reste intacte, autant que la menace de pollution à venir... !
Le front uni des Alsaciens et de leurs élus ne baissera pas les bras et usera de tous les moyens pour faire entendre raison à l'Etat et à son ministre !
Communiqué de presse : affaire Stocamine
C’est au nom d’ Alsace Nature, principale association requérante et de la CLCV, association intervenante, toutes deux membres du collectif Destocamine, que M. Zind, avocat au barreau de Strasbourg, a déposé le 24 juillet 2017 un recours au tribunal administratif contre l’arrêté préfectoral du 23 mars dernier.
Par une argumentation d’une quarantaine de pages, M. Zind demande „l’annulation de l’arrêté litigieux du 23 mars 2017“.
Ainsi, après les recours gracieux portés par les communes de Wittelsheim et Wittenheim, par la communauté d’agglomération M2A, ceux déposés au TA par la Région Grand Est et le Conseil départemental du Haut-Rhin, c’est au tour des citoyens rassemblés au sein du collectif Destocamine, de réclamer l’annulation de l’arrêté préfectoral, en contraignant l’Etat à revenir sur sa décision d’enfouir plus de 40 000 tonnes de déchets chimiques dans le sous-sol alsacien.
Mardi 25 juillet 2017
Yann Flory porte-parole du collectif Destocamine
Communiqué de presse du collectif Destocamine
Le préfet autorise par l’arrêté du 23 mars 2017, l’enfouissement définitif de la quasi totalité des 44000 tonnes de déchets toxiques au fond de la mine Joseph-Else à Wittelsheim.
Prévisible, cette décision laisse pourtant un gout très amer aux élus locaux et à la population, opposée dans sa grande majorité à cette solution.
Dès les années 1990, les opposants au projet de stockage de déchets ultimes avaient pourtant, fort de leur expérience et de leur connaissance de la mine, dénoncés l’illusion de la réversibilité, en parlant alors de « cimetière chimique ».
Trompés par cette promesse, les élus d’alors, les syndicats et une majorité de la population, avaient cédé aux mirages de l’emploi et de la prospérité retrouvée du bassin potassique.
Quelques trente années plus tard, il leur faut déchanter car la réalité est toute autre.
Nous affirmons aujourd’hui que les promoteurs du projet, experts miniers et gouvernants, n’ont jamais cru à la réversibilité et ne l’ont jamais souhaité.
Depuis l’incendie, leur stratégie était évidente, « jouer la montre » (15 années d’inaction depuis 2002) pour endormir les opposants et laisser aux blocs de stockage le temps de se dégrader rendant ainsi l’accès aux déchets plus difficile.
Rajoutons à cela l’amendement « scélérat » du député Sordi qui, en annulant la loi de 1992 et son obligation de réversibilité, facilitait la tâche des fossoyeurs.
Que dire aussi de cet « enfumage démocratique » voulu par ces ministères qui, avec leurs multiples débats et enquêtes publiques (CoPil, débat public sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public, enquête publique) et alors que la décision était prise depuis longtemps, ont manifestement et volontairement trompé l’opinion, en ne tenant pas compte de son avis.
Le tableau est complet : une immense tromperie et un mépris souverain des citoyens et de leurs représentants élus.
Pourtant, même indigné par tant de bassesse et de magouilles, le collectif Destocamine ne baisse pas les bras.
Destocamine poursuivra, par tous les moyens sa lutte contre ce sinistre projet d’enfouissement et contre la menace que font peser ces déchets sur la nappe phréatique alsacienne et sur les générations qui nous succéderont.
C’est un devoir moral, nos élus se rallient à cette exigence.
Le vrai combat commence maintenant que l’adversaire a jeté le masque !
28 mars 2017
Yann Flory, porte-parole du collectif Destocamine
Nouvelle expertise qui balaye les certitudes véhiculées par Stocamine...
A quoi sert donc la CSS (Commission de Suivi de Site) Stocamine ?
Créées pour constituer un cadre d’échange et d’information sur les actions menées par les exploitants des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, les Commissions de Suivi de Sites promeuvent l’information du public.
La dernière Commission de Suivi du Site Stocamine a eu lieu le 8 juillet dernier à la préfecture.
A ce jour, il n’y a eu aucune communication des services de la préfecture du Haut-Rhin en direction du public.
Par contre, le responsable de Stocamine publie régulièrement dans tous les média sa « Lettre d’Information ».
A la tête d’une entreprise dont la gestion passée opaque et mafieuse n’est plus à démontrer, le PDG liquidateur n’a jamais caché son objectif d’enfouir définitivement la totalité des déchets toxiques au fond de la mine, sans souci aucun de la nappe phréatique et de l’avenir de notre territoire.
Sa dernière lettre reflète une fois de plus sa volonté de ne rien déstocker en s’opposant à la mission que l’Etat lui a imposée, le déstockage de la totalité du mercure et de l’arsenic.
Des coûts surestimés et jamais justifiés du déstockage à l’invocation des difficultés liées à l’instabilité des galeries (garanties à l’origine pour 10 000 ans par le promoteur du projet l’ingénieur des mines M. Streckdenfinger), en passant par l’évaluation excessive des risques liés à la manipulation des déchets (certains soi-disant amiantés), tout est bon pour empêcher le déstockage.
Dernière trouvaille en date, le PDG liquidateur prétend aujourd’hui qu’il y aurait nettement moins de déchets mercuriels qu’enregistrés et dûment répertoriés depuis leur descente. Connaissant son parti pris, on est forcé de douter de la véracité de cette annonce qui rejoint toutes les allégations auxquelles il nous a habitués depuis son entrée en fonction.
Dans sa prochaine lettre d’information, il nous annoncera certainement que, finalement, tous ces déchets ultimes ne sont pas si toxiques qu’on le disait et qu’après tout, ne présentant aucun danger, ils peuvent très bien rester au fond de la mine. Il introduit dans le débat un doute sur la composition de tous les déchets entreposés.
Ainsi après avoir confié une mission de déstockage à un liquidateur très réticent, les pouvoirs publics lui confient également le soin d’informer le public.
A la fois juge et partie, M. Alain Rollet n’est certainement pas la personne la mieux qualifiée pour remplir cette mission.
Actu-Environnement
L'expert Marcos Buser réagit et s'explique dans une lettre ouverte à A. Rollet
La réponse du liquidateur au Collectif dans la presse le 3 juin 2015
STOCAMINE poursuit son intox !
Le PDG de Stocamine a envoyé sa lettre d’information mensuelle (mai 2015) sur les travaux de déstockage à l’AFP pour diffusion dans les media nationaux.
C’est sa nouvelle stratégie pour mener à bien, non pas les travaux de déstockage ordonnés par la ministre de l’Ecologie, mais tout au contraire, l’enfouissement définitif de la quasi-totalité des 44000 tonnes de déchets toxiques.
Il ne s’en est jamais caché, l’enfouissement a toujours eu sa préférence dès lors que l’Etat lui a confié la mission de fermer Stocamine.
Vite fait, bien fait, ni vu, ni connu, on laisse tout au fond et on rebouche le trou, telle était la solution du liquidateur de Stocamine.
C’était sans compter sur la détermination des associations, des syndicats, de la population et des élus locaux, pour contrer son funeste projet.
La décision du ministère de l’écologie lui ordonnant de déstocker d’abord 56 % puis 93% des seuls déchets mercuriels et arséniés (à peine 20% du total des déchets stockés) a été ressentie par le liquidateur comme un véritable camouflet.
Remettre en question la décision d’un polytechnicien omniscient, mais quel abus de pouvoir !
Depuis, le liquidateur freine des quatre fers, avance à reculons et fait feu de tout bois pour en sortir le moins possible, arguant de la sécurité, du coût etc.…
Pourtant, les techniques de robotisation actuelles permettraient de ressortir tous les déchets sans manipulation humaine, à un coût que l’expert suisse Marcos Buser évalue bien en deçà des prévisions du liquidateur.
Orgueil mal placé ? Mauvaise foi ? Urgence d’en finir pour boucler une carrière avant d’être atteint par la limite d’âge, la fin des travaux de déstockage partiel étant fixée à 2024 ?
La préservation de la nappe phréatique rhénane semble bien être le dernier des soucis du liquidateur !
La balle reste dans le camp des élus locaux et européens qui se sont unanimement prononcés pour le déstockage total.
Le déstockage total reste possible, la volonté politique doit s’affirmer, l’appel à une expertise indépendante est impératif.
25 mai 2015
Yann Flory, porte-parole du collectif Destocamine
Le 15/04/2015, M. Rollet fait de l'intox dans la même presse : "au moindre risque j'arrête les frais"! Le liquidateur confirme une fois de plus sa volonté de tout enfouir en prétextant la difficulté de sortir les 44 000 t de déchets toxiques et ceci contre la position des élus alsaciens et de son ministère de tutelle.
Nos craintes de voir le débat sur le déstockage faussé par la confiscation de ce dossier par une seule personne, se confirme. M. Rollet fera tout pour empêcher le déstockage. Des problèmes techniques "insurmontables" à l'explosion budgétaire, il joue perso sur tous les tableaux...
Il est grand temps que nos élus reprennent la main !
Rencontre avec M. Rivasi le 17 septembre 2014 au Parlement Européen
Synthèse de l'opération d'assainissement menée par M. Buser à St. Ursanne
Communiqué du Collectif
La cause du déstockage total des 44000 tonnes a été à nouveau plaidée au ministère de l'écologie lors de deux réunions à Paris:
Le 18 juin entrevue accordée à P.Schillinger, sénatrice du Haut Rhin avec une délégation et le 26 juin entrevue accordée à Destocamine en délégation.
Nous avons été reçus par Mr Guillaume Leforestier directeur adjoint du Cabinet accompagné de 2 conseillers, ils nous ont écoutés et ont pris beaucoup de notes. Nous avons demandé le déstockage des 44000 tonnes de déchets, nous avons rappelé le coût exorbitant de pose de barrières de bentonite qui ne feraient que retarder la pollution de la nappe phréatique par les déchets ainsi confinés. Nous avons aussi rappelé que d’après l’expert suisse Marcos Buser la sortie et le restockage dans des sites autorisés des 44000 tonnes pourrait se faire à un coût inférieure à la sortie des seuls 6 % de déchets mercuriels et confinement du reste par des barrières de bentonite; nous déplorons que cette solution n'aie même pas été envisagée par les décideurs.
Le 6 août, Mme La Ministre S.Royal fait part de sa décision dans un courrier adressé à Mme la Sénatrice
(en annexe).
Mme Schillinger lui répond le 8 août(en annexe).
Le 11 août, le préfet informe par courrier les membres de la CSS de Stocamine (commission de suivi de site) de la décision de la ministre de l’Ecologie (en annexe).
Commentaire:
Alea jacta est !
Ce seront donc quelques 12% des 44000 tonnes de déchets de Stocamine qui seront retirés de la mine Joseph Else à Wittelsheim.
Après les laborieux 6% de Delphine Batho en 2012, Ségolène Royal double la mise avec 12 %, quelle audace !
Non Madame la Ministre, le compte n’y est pas !
Pensez vous sérieusement que d’enfouir 88% de déchets chimiques très toxiques (sinon pourquoi les avoir stockés à – 650 m) ne présentera aucun risque pour la nappe phréatique alsacienne et pour ses futurs habitants?
Avez –vous bien pris connaissance des conclusions du débat public, des différentes motions des collectivités alsaciennes, des interventions des parlementaires et des questionnements de la commission européenne ?
Croyez-vous, comme vous le soufflent vos conseillers, avoir satisfait le souhait de la population et des élus alsaciens en rajoutant quelques % de plus au paquet ?
Les Alsaciens exigent le déstockage total des 44000 tonnes de Stocamine, seule solution garantissant à long terme la protection de la nappe phréatique rhénane.
Ségolène Royal à la sénatrice P. Schillinger
Améliorer l’accès à une eau potable de qualité dans l’UE
Article créé le 30/06/2014 par Direction Départementale des Territoires
La commission européenne lance une grande consultation publique en vue d’améliorer l’accès à une eau potable de qualité dans l’UE.
Cette consultation à laquelle chaque citoyen de l'union est invité à répondre se déroulera du 15/06/2014 au 15/09/2014
Exprimez-vous !
M. Jean-Laurent Vonau, président du SAGE Ill-Nappe-Rhin, alerte et prévient...
La cour des comptes pointe l'inaction et l'attentisme des pouvoirs publics
Alors que le collectif dénonce depuis plusieurs années cette gabegie d'argent public, la cour des comptes alerte le gouvernement sur les dérives financières de l'entreprise Stocamine et sur l'urgence de la situation...
Trop souvent dénigré voire diffamé par l'équipe dirigeante de Stocamine ("Monsieur Buser n'a jamais déstocké un gramme de déchets à Ste Ursanne..."), le ministère public de la confédération hélvétique a donné raison au lanceur d'alerte Marcos Buser.
Rappel : Marcos Buser a participé au COPIL Stocamine mandaté par le collège des associations de la CLIS, et a soutenu la nécéssité et la faisabilité du déstockage total.
24 mai : première descente au fond du comité de suivi du déstockage
15 mai 2014 : mise en place du comité de suivi du déstockage
Ça y est, le comité de suivi du déstockage de 56% des déchets mercuriels se met en place.
Nous avions intitulé ce comité « Comité de suivi du déstockage de Stocamine », l’administration tenait à préciser...
Rappel : 56% des déchets mercuriels correspondent à 6,34% du total des déchets stockés
Une première réunion s’est tenue jeudi 15 mai dans les locaux des MDPA (ex Stocamine), en présence de Mme la Sous- Préfète de Thann, du représentant de la DREAL M.Wolf, d'un représentant de Stocamine M. Roman et Mme Schump (?), du Maire de Wittelsheim M.Goepfert, du représentant de la CGT M.Eidenschenck, du représentant du Collectif M.Flory. Manquait à l’appel le représentant CFDT du personnel, M.Hecht , qui n’avait pas été prévenu…
La 1ere descente au fond du comité de suivi est fixée au mercredi 22 mai.
La date de la remontée des 1ers déchets sera tenue secrète par crainte d’une manifestation du collectif Destocamine.
Malheureusement, nous ne pourrons pas vous informer de la suite des opérations, une obligation de réserve nous a été signifiée par l’exploitant et par l’administration.
Seule la Commission de Suivi du Site Stocamine (CSS = ex Clis), est autorisée à divulguer des informations sur l’opération de déstockage.
Transparence, transparence, vous avez dit transparence ?
La sénatrice P. Schillinger écrit à la ministre Ségolène Royal
Réponse du cabinet présidentiel à la sénatrice P. Schillinger
Courrier de la sénatrice P. Schillinger remis à A. Montebourg à l'occasion de sa venue à Mulhouse le 27/02/2014
Bilan de la réunion technique du 14 février 2014
Personnes présentes :
Cette réunion a eu lieu à la demande du Collectif, demande déjà formulée lors de la Clis du mois d’octobre 2013. Cette réunion technique devait permettre d’appronfondir certains points du dossier, présentés trop superficiellement lors des réunions publiques.
Le Collectif a dû présenter ses questions 10 jours avant cette réunion technique afin que Stocamine et INERIS puissent préparer leurs réponses. Jusqu'ici rien d'anormal si ce n'est que notre demande de pouvoir également prendre connaissance des réponses avant cette rencontre afin d'arriver tous sur un pied d'égalité et avec les mêmes éléments de connaissance, nous a été refusée parM. Watissee, le garant de la concertation. Les invités du 14 février ont pu prendre connaissance des réponses dans le dossier remis par Stocamine le jour même.
Nous avions également demandé que la réunion puisse se tenir en mairie de Wittelsheim dans une salle pouvant accueillir correctement les 25 invités, plutôt que dans les locaux exigus de Stocamine.
Dans un premier temps M. Watissee trouvait l'idée très bonne, puis après en avoir informé M. Rollet, le maitre d'ouvrage, il a fini par imposer la réunion sur le site de Stocamine.
Les conditions d'accueil étaient par conséquent déplorables, tous les participants ne pouvant prendre place autour de la table. Ainsi certains élus et des membres du Collectif étaient relégués au deuxième rang, tel de "mauvais élèves" face aux experts de l'INERIS et au personnel de Stocamine...
Et voilà que cette réunion a fini par ressembler à une CLIS ordinaire avec beaucoup de "blabla", puisqu'il a bien fallu lire les réponses aux questions posées.
Ainsi le délégué de la M2A, a passé toute la réunion sur son iPhone à régler des questions sans doute plus urgentes et passionnantes...
Quant au contenu et hormis les réponses qui étaient d'ailleurs sans surprise puisque puisées dans leurs études et rapports, on peut noter 3 points :
1.Commission de suivi des travaux de déstockage :
Demandée par le Collectif, la commission de suivie sera mise en place lors de la réunion prochaine de la Clis et ce bien sûr avant la sortie des 1ers Bigs Bags début avril 2014.
2. Conviction du maitre d'ouvrage :
M. Rollet a redit que pour lui le plus simple serait de tout laisser au fond, solution qu’il n’a cessé de prôner depuis son arrivée à Stocamine. On a même évoqué la difficulté qu’il devait y avoir pour lui à travailler au déstockge contre son gré.
3. Barrages de bentonite :
M. Buser, expert au COPIL a réaffirmé que pour le moment la science ne disposait pas du recul nécessaire par rapport à ce procédé, et qu’aucune expérience concluante in situ ne permettait d'affirmer que la bentonite aura l'effet escompté par l'INERIS et proposé dans les différents scénarios.
MM Berest et Meyer, tous deux également experts du COPIL n’ont pas contredit M. Buser.
Vu le temps imparti à la réunion par le garant ( 2h30’), seule la moitié des questions a pu être abordée et encore souvent trop succinctement.
Il reste que cette réunion, importante à nos yeux , nous a laissé un arrière-goût de réflexion inachevée et bâclée, et surtout la nette conviction qu’experts et maitre d'ouvrage jouent aux apprentis sorciers en voulant expérimenter une solution plus qu’aléatoire qui mettra tôt ou tard la nappe phréatique en péril.
Le représentant de la M2A aurait pu conclure en rappelant ce qu’il écrivait le 13 janvier 2011 :
« Ce qui doit nous mobiliser dans la décision de fermer Stocamine, c’est la protection et la préservation de la nappe phréatique. Il s’agit pour nous d’un impératif catégorique non négociable. »
Quelles que soient les conclusions négociées que rapportera M.Dorison à ses ministres de tutelle (MM. Martin et Montebourg) suite à ce débat public, le collectif Destocamine continuera à jouer la partition du déstockage total.
Que les élus endossent seuls la responsabilité d’une solution bâtarde qui pèsera longtemps sur l’avenir de notre région et de ses habitants.
Réunion technique pour progresser dans le dossier Stocamine, le 14 février 2014 à 14h dans les locaux de Stocamine
A la demande du collectif Destocamine, le garant de la concertation publique a accepté d’organiser une réunion d’échanges entre les différentes parties impliquées dans le dossier.
Par souci de neutralité et de commodité, le collectif avait proposé, après accord du maire de Wittelsheim, d’organiser cette rencontre en mairie.
Cette proposition n’a pas trouvé d’écho favorable auprès du maitre d’ouvrage.
Le cadre de cette réunion a été strictement défini par le garant Watissee et le maitre d’ouvrage Rollet.
Ainsi, cette rencontre est limitée à 25 participants invités personnellement, la presse n’est pas conviée et toutes déclarations publiques interdites avant divulgation officielle des résultats de la concertation publique.
Les questions à traiter ont dû être envoyées préalablement au maitre d’ouvrage et ne peuvent concerner que les 5 scénarios proposés par Stocamine.
Le collectif Destocamine rappelle avec conviction que le seul objectif qu’il défend est la préservation de la nappe phréatique rhénane et que, pour ce faire, la seule solution acceptable est le retrait de tous les déchets.
Conscient des difficultés que rencontreront les intervenants, le Collectif suggère que toutes les contraintes techniques, financières et de sécurité soient réétudiées dans la perspective d’un déstockage total. Le collectif s’emploie depuis le début des débats à convaincre la puissance publique que toutes les solutions n’ont pas été évaluées et qu’il est impensable que seule la solution de l’enfouissement total prônée par le maitre d’ouvrage, puisse prévaloir dans un contexte aussi vital que la sauvegarde de la nappe phréatique.
Il est question ici de l’INTERET GENERAL des habitants actuels et futurs du bassin rhénan.
En pièce jointe, les questions du collectif et du représentant de la CGC (cadres Mines)